Pour devenir autonome en 2050, en complément de réduire ses consommations, Fourmies agit sur deux leviers : la production d’électricité et la production de chaleur. Son objectif est évidemment de développer les énergies renouvelables et la production locale, mais aussi de soutenir la filière agricole (grâce à l’alimentation en bois déchiqueté) et de bénéficier d’une ressource énergétique locale. À un prix sécurisé et stable ! Côté électricité, Fourmies a installé des centrales photovoltaïques sur ses bâtiments publics. L’électricité produite est ensuite autoconsommée par ses bâtiments communaux. C’est le principe d’autoconsommation collective, très récent en France et en Europe.
Découvrez quelques-une de nos actions en faisant défiler les photos ci-dessous :
Quelques chiffres
La moitié des logements ont été construits avant 1946
23 millions d’€/an e dépenses énergétiques dont 64% portés par les habitants
39% des ménages sont en situation de précarités énergétique
La consommation énergétique du territoire communal est de 240 GWh
Témoignages
Fourmies réduit son empreinte carbone tout en développant l’économie circulaire et une communauté d’énergie citoyenne. Nul doute que cette dynamique et les nombreux projets solaires en perspective feront de Fourmies la ville solaire des Hauts-de-France avec des retombées environnementales et socio-économiques pour le territoire en termes d’emploi et de création d’activités.
Ahmed Rachid
Professeur et chercheur à l’Université de Picardie Jules Vernes d’Amiens
” Même reconnaissance, sur l’aspect production de chaleur cette fois. Aux côtés de 10 partenaires en Europe, Fourmies est la seule commune française lauréate du programme européen «Interreg 2 Mers» avec le projet SHIFFT (Sustainable Heating : Implementation of Fossil-Free Technologies). Les actions phares : étudier la faisabilité technique et économique d’une chaudière bois pour chauffer plusieurs bâtiments municipaux, produire de la chaleur avec du bois issu des haies bocagères, créer des emplois et sensibiliser les habitants à l’intérêt du bois comme moyen de chauffage, réduire les émissions de gaz à effet de serre. “
Romain Gitton
CD2E
Sébastien Lecornu
Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire (2017-2018).