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Le permis de louer est en vigueur. Pour tout renseignement, merci de contacter le service Urbanisme de la Ville de FOURMIES au 03.27.59.69.25

Relier le passé et le présent Passé et Présent

En réalité, la Ville de Fourmies se définit comme une ville travailleuse et courageuse face à l’adversité ayant pour histoire urbaine essentiellement les fébrilités, les drames, les bonheurs, les crises douloureuses de l’ère industrielle textile mais surtout une grande capacité à rebondir et à relever la tête... Non, les fourmisiens ne sont pas des éternels fusillés ! ... Le refus de la fatalité s’inscrit dans le droit fil de l’histoire de Fourmies...
C’est bien l’enjeu majeur de l’équipe municipale qui a la charge de conduire cette ville et qui doit travailler au renforcement de sa vitalité.

"Il serait dommage de voir d’une cité, qui a connu une activité débordante et une prospérité peu commune, s’affaiblir, alors qu’elle devrait toujours poursuivre son ascension..." Abbé Paulin GILOTEAUX - 1950

La naissance de l’industrie

Fourmies, petit village des Pays-Bas Espagnols, se voit, au XVIIème siècle, continuellement ravagé par les envahisseurs français. C’est dans un contexte de misère et de ruine et d’autarcie économique qu’au XVIIIème siècle, tirant partie des placages de sables tertiaires et de bois que l’activité de la verrerie se développe. Par ailleurs, les moines de Liessies, qui avaient observé les conditions climatiques favorables pour le travail de la laine et du coton, développent l’industrie du fil à dentelle. Dès 1828, la machine à vapeur remplace la roue à aube des moulins et propulse les fourmissiens dans une aventure industrielle hors du commun jusqu’à la fin du XIXème siècle. Puis, un lent déclin s’amorce. Le cataclysme suprême sera la Grande Guerre de 1914-1918. Mais la crise de 1950-1951 achèvera l’industrie lainière de la région fourmisienne entraînant une grave perte de 3 000 emplois.

Pour tenter de résoudre ces difficultés les fourmisiens rebondissent :

  • les dommages de guerre 14-18 et les associations patronales permettent de fonder la Société des Filatures de la Région de Fourmies (SFRF) afin de préserver la tradition ouvrière.
  • en 1955, sur l’initiative des élus, des syndicats patronaux et ouvriers, un Comité d’Etudes et d’Expansion Economique de la Région Fourmies - Avesnes est créé et fut à l’époque un des premiers à se constituer en France et favorisera l’installation de 13 nouvelles entreprises proposant 1 700 emplois.

La ville de quartiers d’habitat social

Le développement de l’habitat a été lié à l’explosion démographique engendrée par l’essor industriel de Fourmies du XIXème siècle. La plus importante croissance se situe dans les hameaux de Trieux. Le début du XXème siècle verra la ville s’étendre mais en rien s’agrandir, mais néanmoins sera confrontée à une crise du logement sans précédent des années 1920 à 1960. La comparaison des plans cadastraux de 1945 et de 1962 montre peu de modifications intervenues sur la structure urbaine de la ville. Pour tenter de maintenir le tissu industriel, les fourmisiens rebondissent avec l’instauration d’une véritable politique d’aménagement urbain, concrétisée par l’approbation en 1969 du Plan d’Urbanisation Directeur.

Les grandes lignes concrétisées entre 1970 et 1990 portent sur :

  • le renforcement du rôle de la "ville centre pôle" urbain dans le Sud Avesnois,
  • la réalisation d’une liaison transversale Est-Ouest renforçant un regroupement des équipements administratifs, scolaires, sportifs et culturels, l’amélioration des conditions de circulation et la liaison entre le centre ville de Trieux,
  • la création d’une zone d’extension de 800 logements à la Marlière, 300 logements à l’Espérance, de logements sur le haut plateau de Trieux, résidence "Les Tilleuls" dans les années 70 et le Malakoff dans les années 80.