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Place Carnot ©J. Boens. édit.
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Le permis de louer est en vigueur. Pour tout renseignement, merci de contacter le service Urbanisme de la Ville de FOURMIES au 03.27.59.69.25

FERME A PLAN EN L.

(1772, Brique et pierre, 91 rue du Fief)

Siège d’une vaste exploitation, à l’origine propriété d’une famille de laboureurs, cette maison comprend une partie à usage agricole et une partie résidentielle.
L’aile habitée a des fondations de grès et de schistes dévoniens dont la couleur est parfois lie-de-vin, voire verdâtre. Ces matériaux viennent d’une carrière voisine. Un large bandeau de pierre bleue délimite le soubassement à un mètre du sol et sert d’appui aux fenêtres.

Ces dernières sont conformes au style Louis XIII campagnard, fréquent dans la région. On retrouve la clef du linteau chapeautant les trois pierres de batée des rebords et la brique cuite au feu de bois. Le toit garde les traits traditionnels de l’architecture régionale, notamment les lucarnes polygonales en ardoise couronnées d’épis de faîtage. Mais la grange disposée perpendiculairement a des airs thiérachiens, avec le croupon et surtout la couverture de planches à clin formant un "bauchage". Cette protection, généralement en bois d’aulne, recouvre un torchis vulnérable à la pluie.

Source (photos et textes). "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

ANCIENNE MAIRIE.

(Entre 1820 et 1844, Brique et pierre bleue, Place de l’Eglise)

L’ancienne mairie de Fourmies est un exemple du style architectural de l’Avesnois-Thiérache entre 1820 et 1860. Le linteau des fenêtres est remplacé par un large bandeau de pierres bleues qui prend en écharpe toute la longueur de la façade.

Le fronton triangulaire qui surplombe l’entrée confère à l’ensemble un caractère néoclassique. Du fait de la destruction, vers 1970, de l’ancienne église remplacée par un bâtiment moderne, le théâtre majeur des événements dramatiques du 1er mai 1891 où 9 ouvriers sont morts et 40 autres manifestants sont blessés par les forces de l’ordre, a été lui-même victime d’une amputation. Ce sont donc les vieilles maisons de la place et l’ancienne mairie, dans laquelle plusieurs grévistes sont alors incarcérés, qui restent les témoins architecturaux du conflit.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

CHATEAU DE L’INDUSTRIE.

(Entre 1860 et 1880, Brique, pierre bleue et ciment, Rue Théophile Legrand)

De style éclectique, le château Legrand est la demeure la plus importante de Fourmies. Il est construit par Louis, fils de Théophile Legrand, fondateur en 1825 de l’industrie lainière fourmisienne. Cette demeure est implantée au milieu d’un parc d’un hectare, à proximité de la principale usine familiale de Malakoff.

En septembre 1887, à l’occasion du mariage de Mlle Legrand, une brèche est ouverte dans le mur qui sépare l’usine du château afin d’organiser le dîner dans la salle du tissage. Pendant la Première Guerre Mondiale, l’usine est réquisitionnée par les Allemands. Elle abrite 300 chevaux pendant que les propriétaires hébergent dans le château les malades de la ville refoulés par l’afflux de blessés ennemis.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

CHEMINEE.

(Vers 1900, Sculpteur ébéniste : P. Mazaroz, Noyer, faïence et laiton (H : 250 cm))

Construite dans le salon du château Legrand, cette cheminée porte les initiales des son bâtisseur, Louis Legrand. Les deux "L", sculptés et superposés dans une graphie moderne, ne sont pas sans évoquer les deux initiales célèbres de Louis le Grand, frappant de son chiffre portes et plafonds à Versailles. Des faïences de Desvres et des boiseries cossues en noyer associent de façon éclectique des motifs classiques de triglyphes et métopes, de pilastres surmontés de chapiteaux ioniques et des motifs baroques.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

ANCIENNE FILATURE.

(1874, Brique, Musée du Textile et de la Vie Sociale, Place Maria-Blondeau)

L’usine, créée par un promoteur, est exploitée par L. Douvin jusqu’en 1908, puis elle devient la propriété de François Masurel jusqu'en 1978.

La construction est en briques, des arcades ornent la partie supérieure des murs et le socle de la cheminée est constitué de bandes lombardes. De grandes fenêtres en rez-de-chaussée éclairent les ateliers. La charpente est en bois, les piliers de soutènement en fonte et la toiture est disposée en sheds. Le musée installé dans cette ancienne usine présente les différentes phases du machinisme pour les opérations de filature et de tissage, les métiers artisanaux du textile, le traitement du linge. L’histoire sociale de Fourmies et l’évocation de la fusillade du 1er mai 1891 sont également rappelées.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

COLLEGE SAINT-PIERRE.

(1895, Brique, Chemin des Blés)

Fondé dans une période d’affrontement entre l’Eglise d’une part, alliée traditionnelle des royalistes et des milieux bourgeois conservateurs, et d’autre part les représentants de la République confortés par les bataillons radicaux-socialistes farouchement anticléricaux, le noyau historique du collège Saint-Pierre correspond à ces bâtiments.

Il est dû, selon J. Heuclin à l’initiative de l’abbé Margerin, curé de Fourmies. Au début de la décennie 1890, il rencontre les représentants du patronat local et leur transmet le souhait des autorités diocésaines. Le filateur E. Droulers fait don du terrain et l’architecte M. Gontard, d’Avesnes, qui vient alors de réaliser l’église Notre-Dame-de-Trieux - quartier de Fourmies -, dans un style néo-gothique, est chargé de la réalisation. L’institution Saint-Pierre est aujourd’hui un établissement sous contrat.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

MAISON DE FILATEUR.

(Fin du XIX siècle, Brique et pierre bleue, 6 rue Baligand)

Cette maison est juxtaposée aux bâtiments voisins d’une usine textile dont on peut remarquer les classiques toitures en sheds. Une discrète frise de grecques court sous le chêneau. Le muret donnant sur la rue est constitué par un assemblage de pierres bleues à bossages. Des grilles, exécutées par un ferronnier local, portent dans un médaillon les initiales du bâtisseur : "LD". Paul Jacquot, filateur l’usine de La Sans Pareille, qui produit à la Belle Epoque le fil de laine le plus fin du monde, a habité cette maison.

La maison Jacquot obtient des médailles d’or et des diplômes aux expositions de Paris en 1878, de Melbourne en 1881 et d’Amsterdam en 1883.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

ANCIENNE BANQUE DE FRANCE.

(Vers 1900, Brique et pierre bleue, 25 rue Gambetta)

Cet ancien bureau auxiliaire de la Banque de France, dépendant de la succursale de Maubeuge, présente une façade éclectique qui associe des formes classiques et baroques. Il est représentatif des tendances architecturales du début du XXème siècle et démontre visuellement la prospérité de la région à la veille de la Première Guerre Mondiale. Fourmies est alors le premier centre mondial de filature de laine, et l’activité des filatures nécessite de gros mouvements de capitaux. La demande d’ouverture de ce bureau est entérinée à la chambre de commerce d’Avesnes le 14 avril 1891. En 1911, il occupe, parmi les 70 bureaux, le huitième rang pour les bénéfices réalisés. Près d’un siècle plus tard, la ville de Fourmies entre en possession des lieux pour les transformer en logements.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

CHATEAU DE L’INDUSTRIE.

(Vers 1900, Brique et calcaire, 23 rue Sencier)

Cette demeure est l’une des trois constructions entreprises dans la même rue par les membres de la famille Droulers. Ces derniers se sont illustrés dans la filature de laine au XIXème siècle avec l’usine du Pont de Fer. Par souci d’originalité, la pierre de taille n’est plus la traditionnelle pierre bleue mais un calcaire totalement étranger à la géologie locale. Conformément à la tendance historiciste, l’architecture reproduit le style Louis XIII. La propriété est délimitée du côté de la rue par un muret surmonté d’une grille dont l’ouverture principale est couronnée par les initiales des Droulers. Ces membres d’une dynastie locale d’entrepreneurs sont unis par alliance à la famille des Legrand, fondateurs du textile fourmisien.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

HABITAT OUVRIER.

(Vers 1900, Brique, Rue du Conditionnement)

Etant donné la rareté de la main d’oeuvre entre 1871 et 1914, les patrons des établissements industriels de la région construisent des quartiers de logements pour attirer leurs futurs ouvriers. Ils sont cependant moins importants que les corons des houillères du bassin du Nord-Pas de Calais. Ce lotissement de la Cour Carrée, bâti près de la verrerie noire de Fourmies, rassemble 32 logements associés à des jardins ouvriers.

Les verriers ont fabriqué ici les fameuses bouteilles champenoises capables de résister aux fortes pressions de la fermentation.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

PLAFOND A CAISSONS.

(Vers 1900, Acajou, Mairie, place Verte)

La maison de maître d’où provient ce plafond est détruite vers 1980 pour réaliser un lotissement, rue Ulrici. C’est M. Hanon, menuisier à Ohain, qui en réalise le démontage pour le compte de la ville. Lors de l’installation de la mairie dans les murs de l’ancienne école Victor Hugo, il est fixé dans le bureau du maire grâce à une armature métallique. Le dernier propriétaire de la maison démolie est M. Février, négociant en charbon. C’est M. Divry, menuisier travaillant pour les filatures de Fourmies, qui réalise le travail d’ébénisterie.

Hormis quelques poissons chimériques, la décoration est constituée d’entre-lacs, de motifs géométriques et floraux. Ce plafond reflète la prospérité de la région durant la première moitié du XXème siècle.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

MAISON.

(Début du XXème siècle, Brique et pierre, 5 rue Jean Jaurès)

La plupart des maisons patronales dites "châteaux de l’industrie" versent dans l’historicisme ou dans la plagiat architectural des styles antérieurs en se cantonnant bien souvent dans la reproduction conformiste d’un seul style. Cette construction en revanche est vraiment éclectique puisqu’elle assemble sous le même toit une série de caractères divers comme le bow-window surmonté d’un balcon d’inspiration anglaise, les petites baies géminées latérales romano-byzantines, voire turco-byzantines avec leur arc outrepassé, le toit débordant normand et les vitraux aux lignes en coups de fouet certainement inspirés du courant modern style. Des cabochons en faîence de Beauvais, provenant de l’atelier des Greber, et des décorations florales en mosaîque accentuent encore cette recherche du spectaculaire. La maison a été longtemps la propriété de la famille Clowez, qui dirigeait une caisserie à Fourmies.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC

THEATRE MUNICIPAL.

(à l’italienne)

C’est l’un des plus grands, des plus beaux et des plus commodes du département. Construit dans un style très moderne, il porte en lettres d’or sur sa façade les noms de grands dramaturges et musiciens. L’ampleur de ses bâtiments a permis d’y loger certains services administratifs de la ville. C’est une réussite dans le genre, et beaucoup de très grandes villes n’en ont pas de comparable.

KIOSQUE A MUSIQUE.

(Place Verte)